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 Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako]

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Tokiwa Shiori
Clan Miyamoto
Tokiwa Shiori
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Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] Vide
MessageSujet: Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako]   Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] EmptyMer 23 Déc - 18:20

Spoiler:

Un détour. C’était ce que j’avais fait après ce qu’il s’était passé dans la forêt, près du village longé par le fleuve Kuma. Entre la rencontre avec Shôma et l’étrange samouraï qui gardait la source cachée, j’avais eu besoin de ce détour. Je voulais parler à quelqu’un. Quelqu’un qui partageait avec moi quelque chose d’important : la foi. Et pour trouver cette personne, il m’avait fallu quitter la bourgade, qui ne possédait même pas un authentique temple. Simplement un autel. En franchissant la frontière, très proche, avec Iwami, j’avais pu trouver un village possédant un véritable temple. Certes, c’était un temple dédié au phénix et non à Ryu. Mais quelqu’un qui avait dévoué sa vie au phénix n’était pas si différent d’une personne ayant choisi le dragon dans le fond. Même si leurs personnalités différaient, tout comme leurs méthodes, ces deux divinités ne s’étaient jamais mal entendues. Et puis, ce temple était plus proche que ceux que j’aurais pu trouver à Higo. Or, ma rencontre dans la forêt avait engendré bien trop de questions, et m’avait laissé bien trop hagard, pour que je ne me presse pas de parler à quelqu’un.

En réalité, la conversation avait tourné court. Le prêtre m’avait très bien accueillit, et le dragon que j’arborais sur le dos de la veste qui recouvrait mon kimono semblait l’avoir laissé totalement indifférent. Mais la promesse faite au kami qui m’était apparu m’avait empêché de trop en dire. Mais ce n’était pas pour ça que cela ne m’avait pas fait du bien. Même sans rentrer dans les détails, le simple fait de discuter de l’influence des kamis, des dieux, ou des onis, sur le destin des hommes, avait été plaisant. L’homme s’était montré ouvert à différentes théories, comme je l’étais, et notre discussion avait été un débat intéressant, à défaut de résoudre quoi que ce soit.
Cela m’avait rappelé les longues marches avec Tokagiri, lorsqu’il m’enseignait l’art des samouraïs. Quand nous parlions sans d’autre but que de parler, afin d’aiguiser l’esprit. Il n’était pas un fervent défenseur de l’adage qui disait que l’esprit était une arme aussi tranchante qu’un sabre. En pratique, c’était totalement faux. En revanche avoir un esprit critique, développé, et surtout bon, quand on porte un sabre, cela permet de faire le bien. D’où ces interminables dialogues.
J’avais donc quitté le temple serein, et passé une nuit dans l’auberge la plus proche.

Au premier abord, Iwami ne différait pas d’Higo. Du moins pas en campagne. Mais quand on observait un peu plus minutieusement, on se rendait compte que l’atmosphère n’était pas la même. Le climat était plus clément, l’eau était abondante. Ce n’était pas la misère à Higo, loin de là, mais les cultures dans la région d’Iwami s’étendaient à perte de vue. Je n’avais vu de telles cultures nulle part ailleurs. Et puis, la paix régnait. Comme si aucune menace ne pouvait surgir, d’où que ce soit. Les personnes qui vivaient ici étaient calmes, posées, et semblaient presque déconnectées du monde. On m’avait habitué dès tout petit à la promesse d’une guerre à venir. Non pas que ce soit plaisant, ou que ça me convienne. Mais parce que c’était la marche du destin. Dire qu’il existait un tel havre de paix, entre les terres du clan Miyamoto et celles du clan Fujiwara …
Je me surpris à espérer que ces terres ne seraient jamais prises entre deux feux, et qu’elles pourraient demeurer hors de ce conflit. Détruire la beauté de cet endroit en y apportant la guerre serait un acte odieux. Je serais capable de haïr d’avantage le Daimyo des Uesugi pour vouloir s’impliquer dans le conflit, que celui des Fujiwara pour l’avoir provoqué.
Enfin. De telles pensées n’avaient pas lieu d’être. Il y avait déjà suffisamment à penser avec les problèmes de mon propre clan. Inutile de m’attarder sur des hypothèses qui n’avaient que peu de chances d’advenir. Ce n’était pas comme si le clan Uesugi avait déjà manifesté son soutien à l’un ou l’autre des deux partis pour le moment.


Au petit matin, j’avais quitté le village. Je voulais rester encore un jour ou deux, pour laisser le temps à ma blessure au flanc de se refermer totalement. Je l’avais crue totalement guérie après le repos que je m’étais accordé à ma précédente étape. Mais la marche l’avait rouverte. En même temps, en l’absence de vrais soins, j’avais uniquement compté sur le repos et de vagues premiers secours, et elle était plus fragile que prévu.
Après avoir pris le temps de la bander correctement, j’avais donc pris la décision de stationner dans les parages une ou deux journées. Si elle devait se rouvrir une seconde fois parce que j’étais trop pressé de rentrer, j’allais juste perdre encore plus de temps. En plus, je tenais à ce qu’elle soit totalement guérie quand je serais revenu à Higo. Je ne souhaitais pas parler de ma rencontre avec Shôma, pas plus que ce qui s’était passé près de la source. J’avais fait une promesse à une entité qui pouvait bien être un kami. Ce n’était pas quelque chose à prendre à la légère.


Je m’arrêtais aux abords d’une riziculture, pour m’asseoir sur un gros rocher qui flanquait la route. Il avait vaguement la forme d’un banc. Les pèlerins devaient être fréquents dans la région. Après tout si on remontait cette route vers le Nord, on pouvait atteindre les Hauts Temples, et c’était une route directe, quoique longue. Ce genre de structure en pierre devait du coup être fréquemment disposé le long du chemin.
Les fermiers étaient loin. Tant mieux, ainsi je ne les dérangerais en aucune manière. Je saisis la shinobue qui était à l’intérieur de mon kimono et la portait à mes lèvres. Je n’avais aucune interrogation, et mon esprit était très clair après la discussion avec le prêtre. J’avais juste envie de jouer. Juste pour me réveiller, ou pour le plaisir d’entendre quelques notes de musique.


Musique

Une musique singulière. Une de celles que j’avais eu le plus de mal à apprendre lorsque j’étais plus jeune. L’homme qui me l’avait enseignée m’avait appris que cet air était conçu pour ressembler aux pleurs d’un Dragon. C’était une musique qu’il jouait en de tristes occasions. Mais ce n’était pas ce que je ressentais en l’écoutant. J’étais plus fasciné qu’attristé en l’écoutant.
Qu’un être humain ait tenté d’imiter les larmes d’un dragon était fascinant. En était-il loin ? Sur quelles bases avait-il élaboré cet enchainement de notes ? Peut-être avait-il réellement rencontré un dragon un jour. Ou bien, tout simplement, que tout ceci était la façon dont il imaginait un dragon pleurer. En tous cas, c’était le genre d’interrogation qui m’émoustillait.

Je m’interrompis en entendant quelqu’un approcher. Mes sens bien entrainés et en alerte avaient interrompu la flûte bien plus que l’arrivée de cette personne, pas spécialement tonitruante. Reconnaissant une silhouette féminine, je me levais par politesse avant de la saluer d’un signe de tête.


- Bonjour.
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Tashina Miyako
Clan Uesugi
Tashina Miyako
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MessageSujet: Re: Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako]   Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] EmptyJeu 24 Déc - 11:28



Spoiler:

Il était si étouffant, il venait chaque jour frapper au comptoir pour la rencontrer, mais depuis le début de sa monter en puissance de plus en plus d'hommes comme celui-ci la réclamer mais pas de façon si insistante.

Dans ses cas la sa nee-san lui recommandait de sortir de l'hanamachi un temps et pour cela elle devait se glisser par la grande porte qui était l'unique sortie de se labyrinthe d'okiya et de seirō .

Passer la porte du seirō était d'une facilité enfantine c'est la grande porte qui était plus délicate, la sortie d'une femme attirerait toujours le regard surtout si elle ressemblait a l'oiran d'un des meilleurs seirō alors pour être aussi regarder que ignorer Miyako avait revêtu un kimono sobre équivalent à celui d'une servante de geisha un chignon et un voile cachant le bas de son visage. On ne la questionna point et c'est ainsi que notre courtisane chercha un chariot partant pour la campagne Iwami, les plaines verdoyantes étaient les lieux les plus calmes qu'avait connue la jeune femme, elle se souvient de sa première excapade avec sa nee-san, elles étaient aller jusqu'à Kyoto en chariot et étaient rentré par le biais d'un commerçant ancien client de la vielle Oiran qui leurs avait fournir un fiacre.

C'est lorsque le soleil se posa sur elle que Miyako sorti de son rêve éveillée elle sauta du chariot enfonçant ses geta de bois dans la terre humide et salua d'un grand mouvement de bras le paysans qui l'avait prise, attendit qu'il soit loin pour retirer son voile et le glisser dans sa manche tapota sa ceinture puis commença à marcher vers le nord en suivant la route tracer par l'homme. L'air était agréable à respirer, la vue interminable et la route parsemé de pierre semblable à des bancs pour reposer son corps et admirer le paysage c'est d'ailleurs en sur une de ses pierres que Miyako vit le premier être vivant depuis le paysan du chariot, une étrange musique l'attirance à lui, il jouait de la flûte avec une telle dextérité que notre jeune amie ne pu se retenir de se poser près de se musicien qui produisait des notes enchanteresses. Le joueur de flûte s'arrêta en lien morceau et se redressa devant Miyako qui le détailla vaguement, quelque peu petit, un visage triangulaire, un ensemble simple sans superflu, et des yeux verts qui l'a retinrent un moment avant qu'elle ne lui rendre sa salutation.

"Bonjour, Dit-elle en s'inclinant légèrement. je vous en pris reprenait donc votre musique raconte tant de chose s'il plait.

Elle s'inclina de nouveau ne voulant pas avoir l'air de forcer quoi que ce soit.
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Tokiwa Shiori
Clan Miyamoto
Tokiwa Shiori
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MessageSujet: Re: Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako]   Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] EmptyMar 29 Déc - 20:02

Les lèvres toujours décollées de l’instrument, je détaillais la nouvelle arrivante des yeux. Ce n’étaient pas des yeux aventureux ou intrusifs. Plutôt un regard curieux qui se demandait qui était venu lui parler de si bon matin, et en cet endroit insolite et loin de tout. Ses vêtements, même si le bas en était empoussiéré, sans doute par les volutes soulevées par ses pas sur la route poudreuse, ils étaient propres. En plus elle ne venait pas du tout des rizicultures. C’était donc peu probable qu’elle soit une travailleuse de la région. Et a bien y réfléchir, sa tenue ne collait pas. C’était simple, mais ce n’était pas l’habit d’une fermière. Son parfum n’allait pas vraiment de pair avec ses habits simples et elle se tenait vraiment le dos droit. En vérité je n’arrivais tout simplement à déterminer, d’une simple observation, qui elle pouvait être.
Je souris en constatant qu’elle faisait partie des femmes, pas si rares, qui étaient plus grandes que je ne l’étais.
En tous les cas, elle était moins timide que je ne pouvais l’être. Elle était venue s’asseoir pour m’écouter en gardant un calme et un naturel qui me déstabilisèrent quelque peu.

Maintenant que j’y songeais j’étais très peu accoutumée à la compagnie féminine. C’était étrange à avouer pour quelqu’un qui était le garde du corps personnel d’une femme. Mais je m’étais tant efforcé de voir Ruki comme ma Daimyo que j’oubliais bien souvent qu’elle en était une. Et hormis elle, je ne côtoyais principalement que des soldats. Les servantes ne m’évitaient pas vraiment, j’avais même bon espoir de penser que c’était le contraire. Mais je restais bien souvent trop formel pour avoir de vraies discussions avec elles. Et puis malgré ma petite taille, les deux sabres accrochés à ma ceinture et la réputation de samouraï faisaient bien trop souvent office de garde-fou et gardaient les demoiselles à trop grande distance.
J’avais été élevé au milieu de ma mère et de mes deux sœurs, et j’avais pour la gente féminine une haute estime, et une grande confiance. Et pourtant …
D’autant plus que le sujet soulevé par la jeune femme était la musique que je jouais. L’un des centres de discussion que j’avais avec ma mère.

Je me rendis soudainement compte que je fixais la jeune femme sans même avoir donné une quelconque réponse à ce qu’elle venait de me dire. Rougissant, je manquais de laisser tomber ma shinobue.


- N…navré. Vous m’avez un peu surpris à vrai dire. Je ne vous avais pas entendu arriver.

Oh le mauvais mensonge ! Je l’avais salué avant même qu’elle ne s’assied … Passons : avec un peu de chance elle ne relèverait pas ce fait.
Elle m’avait demandé de continuer à jouer. Pas sûr que ce soit très possible ou très prudent. Quand je n’étais pas totalement maître de la situation, les mélodies que je jouais avaient une fâcheuse tendance à déclencher mon don sans que je ne le contrôle vraiment.


- Je terminerais cette mélodie toute à l’heure pour sûr. Je suis très flatté qu’elle vous plaise. C’est un vieil homme qui me l’a apprise, alors qu’il était de passage à Hakune il y a pas mal d’années. Un ami de ma mère, mais je ne me souviens pas vraiment de son nom … Il l’appelait ‘Les larmes du Dragon’. Mais je ne sais pas comment l’appeler moi-même … Vous me dites qu’elle vous raconte quelque chose. Comment appelleriez-vous cette musique ?

Je réalisais ne pas avoir donné de raison quant au fait de ne pas vouloir terminer de jouer de suite.

- Je suis un peu maladroit et à vrai dire plutôt timide. J’ai bien du mal à jouer devant quelqu’un. Hum … Je suis Shiori. Tokiwa Shiori. Enchanté de vous rencontrer.

Il était peu probable que le nom de ma famille soit connu jusqu’ici, surtout après les années qui nous séparaient du changement de Shogunat. Nous étions très connus au sein du clan Miyamoto mais totalement inconnus pour le reste du monde. Et de toute façon, je n’avais pas vraiment d’intérêt à le dissimuler. S’il y en avait eu un, je n’aurais pas arboré aussi ostensiblement le symbole du Dragon dans mon dos. Néanmoins, la situation me rendait un peu nerveux. Ah, c’était bien plus facile de converser en termes drastiquement élagués avec des militaires, mais c’en était une autre de faire preuve de mondanités.
Tandis que ma main droite lâchait l’instrument, qui se mit à pendouiller à mon cou négligemment, la gauche tapotait avec en train le pommeau d’un de mes deux sabres. Ce n’était pas menaçant, ou quoi que ce soit. Un simple tic.
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Tashina Miyako
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MessageSujet: Re: Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako]   Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] EmptyLun 18 Jan - 13:55


Il ne l'avait pas entendu arrivé, mais l'avais saluée avant même de la regarder, il devait être mal à l'aise pour mentir aussi mal, mais Miyako ne releva pas et sourit simple s'excusant du dérangement.


"Si les larmes de Dragon ont une telle beauté je suis coupable d'apprécier leurs tristesses."


Elle c'était à plusieurs reprises réjoui de l'attristement d'autrui même des siens mais 


"Laissez moi l'entendre et je vous dirais ce que je ressens il est mauvais d'illustrer un simple extrait d'une musique : La musique est comme une femme il faut être patiente"


Elle s'inclina à nouveau il ne l'avait pas lâcher du regard et cela avait quelque peu gênée Miyako qui avait prit un certain temps avant d'exprimer son avis sur la mélodie. Sa réponse n'était pas un chantage, mais une vérité car étant elle même musicienne elle avait apprit que n'écouter qu'une parcelle d'une musique pouvait faussée la compréhension et puis ça vision n'était pas de celle que l'on partager avec un inconnu fut il aussi bon à la flûte.



Il se prénommait donc Tokiwa Shiori... Cela ne lui donnait pas beaucoup d'indice sur d'où il venait, qui il était, qu'est ce qui l'avait menait au frontière du royaume vert... Peut être était-ce un brigand voir un assassin ? De plus sa façon de tapoter le pommeau de son arme n'était pas des plus rassurante cela donnait l'impression qu'il attendait quelque chose ... Peut être devrait-elle en faite la remarque.

"Attendez-vous quelqu'un ? Un adversaire de longue date ?"

Ou peut être aurait-elle dû resté muette et juste fredonner l'air jouer ? Oui cela aurait était une action moins dangereuse pour sa vie.
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Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] Vide
MessageSujet: Re: Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako]   Un dragon chante dans les plaines. [PV Miyako] Empty

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