Yoshioka Hikoyuki

Nom : Yoshioka
Prénom : Hikoyuki
Sexe : Homme
Age : 27 ans
Clan : Miyamoto
Profession : Général de l'armée
Armes : Tachi, Wakizashi, Tantô

Petrifying soul - est une capacité à motiver ses alliés et à paralyser ses ennemis à travers le charisme. Lors d'un affrontement, le général trouvera toujours les mots afin de booster ses hommes. Sa seule présence au sein du groupe suffira à les pousser aux combats et à les motiver autant que jamais. Lors d'un combat singuliers, le charisme dégagé par Hiko paralysera automatiquement son adversaire, rendant défaitiste celui-ci se disant que le combat sera perdu d'avance.

Commençons par là où il se doit : Sa jeunesse qu'il tient avant tout dans sa peau.
En effet, il est plutôt jeune d’apparence du fait qu'il soit pratiquement imberbe ; c'est du moins ce que l'on pourrait croire, en réalité il se rase simplement de très près chaque matin. Pourquoi ? Tout simplement pour montrer à son armée qu'elle peut en effet compter sur un jeune guerrier, qui ne sera jamais affaibli par les méfaits du temps. Lui-même n'aurait souhaité avoir un général qui n'ait plus la force de combattre.
Des traits plutôt fins sur un visage en longueur, ce dernier couronné de longs cheveux châtains foncés, quasiment bruns, qui lui tombent jusqu'au milieu de son dos. Pas de coiffures particulières, si ce n'est qu'ils sont bien brossés chaque matins et attachés grâce à une ficelle le haut du crâne pour certaines occasions importantes et festives.
De grands yeux marrons clairs sous deux grands sourcils légèrement imposants qui lui donnent un regard assez sombre et quelque peu mystérieux. Sous ces yeux se trouve un nez plutôt fin et long, plutôt classique en effet.
Pour ce qui est du bas du visage, rien de bien surprenant : une bouche en cœur avec des lèvres peu pulpeuses et un menton rond-carré.
Assez parlé du visage, passons à sa carrure. Il mesure environs 1m75, une taille plutôt moyenne, mais en parfaite harmonie avec sa musculature qui ressort relativement bien une fois torse-nu. On peut d'ailleurs remarquer une grande cicatrice dans le dos partant de l’omoplate droite et descendant en diagonale jusqu'au rein du côté opposé. Il n'est pas bien fier de cette cicatrice, c'est pourquoi il ne découvre jamais son dos en public.
On peut remarquer de longues jambes cachées de pantalon assez large afin de ne pas gêner les mouvements. Il a entraîné ses jambes longuement afin d'être apte à protéger son Daimyō d'ennemis tels que les ninjas qui sont très rapides et agiles.

Hikoyuki est un homme très respectueux envers ses hommes, qualité que tout général de guerre ne peut se vanter de posséder. Il saura écouter chacun d'eux et compatir en cas de moment de faiblesse, et de plus leur redonner courage et rage de vaincre, que ce soit dans un combat ou dans la vie de tous les jours.
Il manie parfaitement ses trois armes, cependant il trouve une préférence pour son Wakizashi, une plus forte harmonie et synchronisation, il trouve en cette arme une légèreté fascinante. Il dit que son Tachi a vu bien des batailles et a bel et bien blessé de puissants adversaire, mais c'est en réalité son Wakizashi qui fit tomber ces adversaires en le sortant d'un coup puissant et énergique.
Pour ce qui est du combat, vous l'aurez compris, le simple soldat d'une armée n'est pas de taille face à lui. Cependant, pour ce qui est du sentimental, il est bien loin de ses talents d'artiste martial. Il a de grosses lacunes pour exprimer ce qu'il ressent, au point même où il n'arrive pas à s'avouer lui-même certaines choses.
D'après certaines rumeurs, la mort est sa seule peur. En effet, il dut affronter grands nombre d'obstacles depuis ses plus jeunes années de formation. Le sang, le vide, les serpents et j'en passe, étaient à ses yeux de grandes frayeurs, mais il fut entraîner à ne plus avoir peur de ces choses là en affrontant celles-ci. Pourquoi a-t-il encore peur de la mort alors ? « Si tu ne crains pas la mort, elle t’accueillera à bras ouverts dès ta première mission. » Voilà les paroles de son maître, celles qu'il n'oubliera jamais.

Yoshioka Hikoyuki, général du clan Miyamoto. Selon lui, son histoire ne commence que maintenant, mais parlons tout de même de ses débuts.

Enfant, son rêve était de mourir au nom de son clan, sa seconde famille. Pas étonnant si l'on connaît son père, Fujiyuki, maître d'arme de profession, et forgeron de passion, un homme de fer, qui a eu l'honneur de former les meilleurs Samouraï du pays. Pour ce qui est de sa forge cela-dit, ce n'était évidemment pas la meilleure qualité, et il le savait.
Le jeune garçon apprit les bases du combat, alors qu'il n'avait qu'une demie douzaine d'année, avec un certain Kagama Hanzo. Un début plutôt médiocre, car il était encore bien jeune et très dissipé. Son maître n'abandonna pas le projet de lui enseigner son savoir et entraîner son jeune corps.
Pourquoi son père ne l'a pas formé ? Il était bien trop occupé à entraîner des Samouraïs confirmés déjà prêt à protéger leur patrie et récupérer les bien de la famille Miyamoto, sa mission était bien trop importante. C'est pourquoi durant cinq longues années, Hanzo était à la charge du jeune Yoshioka. Il dut lui apprendre des bases simples, telles que le souffle, l’endurance, la force, les positions de combats, la sagesse, et surtout l’honneur.
Vers l'âge de ses douze ans, il était l'enfant le plus performant de sa génération. Son père, éblouit par les progrès et le talent de son fils, décida de prendre le relais au détriment de son temps. Il ne dormait en effet que cinq heure par nuit, et ne pouvait plus pratiquer la forge. Il décida de faire de son fils le garde du corps personnel de la famille Miyamoto en lui transmettant tout son savoir.
Hiko ne se sentait pas capable d'une telle mission, il avait selon lui trop de peurs, et n'arriverait jamais au bout de ses rêves. Ce à quoi lui répondit d'un revers avec le dos  d'une arme forgée de ses mains : « Laisserais-tu donc ta meilleure amie entre les mains d'un incompétent ? »
C'est alors que le fils fronça les sourcils et dit d'un ton des plus sérieux et déterminé : « Rukina-san... Je ne laisserais jamais un novice à ses côtés. » Fujiyuki, fier des bonnes paroles de son fils se mit dos à lui afin d'afficher un léger sourire et se dirigea vers l'extérieur ordonnant à son descendant de le suivre.
« Nous allons affronter chacune de tes peurs mon fils. » Le début d'un cauchemar commence alors, Hikoyuki fit face à chacune de ses peurs chaque jour après chaque entraînement avancé, un entraînement réservé normalement aux soldats confirmés. Il lui a fallu presque six ans pour ne plus avoir de phobies. Son père lui annonce alors que sa formation est terminée, tout son savoir, il l'avait transmis. Il donna donc un bambou à son fils, et en pris un également : « Je ne retiendrais pas mes coups, mon fils. » Dit-il avant de lancer un assaut envers ce dernier. Un combat bien acharné et éprouvant se déclencha. Après une longue demie-heure, un premier coup fut donné. Le jeune homme avait enfin réussi à frapper son père à la jambe gauche. « Tu es prêt à être le plus grand homme que le Japon ait connu mon enfant. Suis moi ! »
C'est alors que le maître entre dans sa forge et pris l'une de ses fabrications, un wakizashi en parfait état, blanc. « Il n'a servi qu'une seule fois, il est à toi, tâche de le garder jusqu'à la fin de ta vie, il te rappellera tes objectifs, tes rêves. » Le jeune homme s'interrogea longtemps à propos de cette arme, pourquoi a-t-il un si grand message ? Mais là n'était pas sa priorité, son père avait mentionné sa mort, ce qui le poussa à baisser les yeux disant :
« Père, il me reste une peur que je n'ai pu vaincre... La mort.
-...Si tu ne crains pas la mort, elle t’accueillera à bras ouverts dès ta première mission. »
C'est alors que s'achève l'apprentissage de Hikoyuki. Il rejoint alors les armées de son clan, enchaînant les victoires. L'une d'entre elles a été bien plus compliquée, alors que la plupart de ses compagnons d'armes étaient à terre, les autres perdirent tout espoir concernant l'issu du combat. Il regarda alors son Wakizashi, celui que son père lui offrit, et compris enfin la signification. Personne ne doit porter atteinte au Daimyo, il doit à tout prix protéger son amie d'enfance. Il poussa alors un cri de guerre, redonnant confiance en ses camarades, désormais personne ne voulait d'une défaite. Le combat fut acharné, Hikoyuki subit un coup dans le dos qui le mit un genou au sol. Par réflexe, il dégaina son Wakizashi d'un coup sec et rapide, tranchant alors la gorge du soldat face à lui et ouvrant le torse du mécréant l'aillant attaqué de dos.
C'est depuis ce jour qu'il se rendit compte qu'il ne devait en aucun cas perdre son sang froid, et c'est pour cette raison qu'il n'est pas bien fier de sa cicatrice, elle lui rappelle qu'un jour, il a été faible et a baissé sa garde.
Aujourd'hui, grâce à un don charismatique hors du commun, il est le général d'une armée dévouée qui ne connaît ni la peur, ni la défaite. Il se charge personnellement de la protection de son amie d'enfance, se déplaçant toujours une main sur le pommeau de son arme, prêt à occire le premier fou essayant de faire du mal à Rukina.